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La composition corporelle : Tous les kilos ne se valent pas ! Le muscle, véritable bourreau de travail, continue de brûler des calories même quand on ne fait rien. La graisse, en revanche, est plutôt du genre flemmarde : si on se la coule douce, elle en profite pour faire pareil. Résultat : à poids égal, une personne musclée dépense plus d’énergie qu’une personne avec davantage de masse grasse.
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Le sexe : Eh non, ce n’est malheureusement pas une légende ! Les hommes ont en général un métabolisme de base plus élevé que les femmes grâce à une masse musculaire plus importante (voir point 1). Conclusion : à poids égal, ils brûlent plus de calories - même en restant tranquilles !
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L’activité physique :”“Plus on bouge, plus on brûle” ! Qu’il soit modéré ou intense, l’exercice physique booste la dépense énergétique. Cerise sur le gâteau : il aide à développer la masse musculaire tout en affinant la silhouette. En résumé : plus on se muscle, plus notre corps devient une véritable machine à brûler des calories — même au repos !
- Le métabolisme de base : C'est l'énergie minimale que notre corps dépense pour assurer les fonctions vitales : respirer, digérer, faire battre le cœur… bref, juste pour rester en vie, même allongé sur un canapé ! Et comme nous ne sommes pas tous égaux, ce métabolisme varie naturellement d’une personne à l’autre, selon la génétique, les hormones ou encore l’état de santé. Certains brûlent beaucoup sans effort, d’autres un peu moins... Ma foi, chacun a son propre rythme !
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L’âge : En vieillissant, notre métabolisme de base “lève le pied”. Du coup: les besoins énergétiques diminuent, et les kilos prennent résidence en long séjour !
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Le rythme de vie :Stress, horaires décalés, sommeil digne d’un feuilleton à suspense… et voilà notre système hormonal complètement chamboulé ! Inévitablement, l’appétit devient imprévisible, la gestion des graisses devient chaotique, et nos besoins énergétiques s’en trouvent perturbés. On jongle avec les humeurs, la balance fait du yoyo, et notre énergie part faire une sieste prolongée. Bref, notre métabolisme passe en mode “veille”.
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L’état de santé général : Nos besoins caloriques peuvent fortement varier lorsque l’organisme est fragilisé. Certaines maladies peuvent entraîner une augmentation ou une diminution de la dépense énergétique. De même, la prise de certains médicaments peut influencer le métabolisme, en l'accélérant ou en le ralentissant. En somme, lorsque la santé se dégrade, le corps adopte un autre rythme, auquel il faut savoir s’ajuster.
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La saison : Quand l’hiver s’installe, le corps active le mode « chauffage » : il dépense plus d’énergie rien que pour maintenir sa température interne. À l’inverse, en plein été, inutile de surchauffer, les besoins énergétiques peuvent donc légèrement baisser. En bref, même notre métabolisme suit la météo !

Quand le cycle s’en mêle (chez les femmes)
Eh oui, comme si le corps des femmes n’était pas déjà un casse-tête hormonal, voilà que les besoins énergétiques varient aussi au fil du cycle ! En particulier durant la phase lutéale (après l’ovulation), la température corporelle augmente légèrement, et le corps brûle un peu plus d’énergie. Parfois, on a l’impression que le corps nous réclame des snacks en douce, juste avant les règles. Personnellement, à ce moment-là du mois, je me transforme en "puits sans fond" :
- Je ne me nourris plus, je dévore ;
- Je ne mange plus, je bouffe ;
- Je ne savoure plus, J'IN-GUR-GITE !
Alors oui, le corps consomme un peu plus… mais entre "un peu" et se goinfrer façon ogresse, il y a clairement un fossé. Ces "gloutonneries" sont souvent difficiles à maîtriser.
- Petit coup de pouce ? Pensez au magnésium : en consommer pendant cette période peut aider à limiter les envies de sucre et à garder un tant soit peu le contrôle de ses fringales.
Conclusion: Les besoins caloriques d’une personne ne se résument pas à un chiffre figé : ils dépendent d’un ensemble complexe de facteurs biologiques, comportementaux et environnementaux. Pour les comprendre, il faut aller bien au-delà du simple poids affiché sur la balance.
Le chemin vers le mieux-être passe avant tout par la connaissance de soi… et surtout par l’acceptation, et non par la restriction ou la punition.
Tanja Hauser
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Commentaires
Article très intéressant. Tanja est une passionnée qui ne compte pas son temps. Je vous la recommande les yeux fermés.